La situation est d'autant plus délicate pour le Canadien de Montréal, qui se retrouve engagé dans une lutte serrée pour une place en séries éliminatoires. Ce contexte complique inévitablement les discussions autour d'une potentielle prolongation de contrat.
Selon certaines sources, les négociations entre l'entourage d'Evans et la direction de l'équipe sont déjà en cours, laissant entrevoir une possibilité d'entente avant la date limite des transactions.
Le véritable enjeu repose sur les attentes salariales. Evans, ayant démontré une nette progression cette saison, est en droit de réclamer une augmentation et un contrat de plus longue durée. Toutefois, Kent Hughes devra évaluer si ces demandes s'alignent avec la vision à long terme de l'équipe.
Lors d'une récente participation au balado de Tony Marinaro, Pierre McGuire, ancien dirigeant dans la LNH, a évoqué un contrat potentiel pour le joueur, estimant que les négociations seraient relativement simples.
Voici ce qu'il a également mentionné :
Evans, qui approche de ses 29 ans, est à un moment critique où son rendement actuel pourrait amplifier ses exigences. Toutefois, il arrive à un point où sa nouvelle entente pourrait représenter un risque important pour le Canadien, surtout si elle inclue une durée de 6 ou 7 ans.
De plus, la différence entre un salaire annuel de 2,75 M$ et 3,75 M$ est significative. À 2,75 M$, Evans reste une option intéressante en tant que centre défensif de 4e trio, capable d'évoluer temporairement dans le top 9. À 3,75 M$, cela devient une dépense difficile à justifier pour un joueur qui n'a jamais franchi le cap des 30 points avant cette saison.
Une gestion prudente sera essentielle pour éviter de compromettre la flexibilité financière de l'équipe à long terme. Hughes devra trouver le juste équilibre pour ne pas transformer cette négociation en un contrat handicapant à long terme.
Selon moi, cette prolongation est la plus compliquée que Hughes aura négociée chez le Canadien jusqu'à maintenant.