C'est un dossier qui prend de l'ampleur, plus nous approchons la date limite des transactions prévue le 7 mars prochain.
L'attaquant de 28 ans, qui connaît une saison exceptionnelle, voit ses attentes salariales monter en flèche, notamment en raison de sa production impressionnante de 10 buts et 23 points en seulement 40 matchs.
Si sa cadence se maintient, Evans pourrait dépasser les 20 buts et approcher les 50 points cette saison.
Ce type de performance, en plus de son rôle défensif crucial, place Evans dans une position où il pourrait demander un contrat bien plus lucratif que prévu.
Bien que le Canadien désire garder ses services, Pierre LeBrun a rapporté que Kent Hughes n'est pas prêt à faire des folies et à lui offrir un contrat faramineux.
En soi, je trouve que c'est une excellente nouvelle. Le joueur devra peut-être faire des concessions financières pour rester à Montréal à long terme.
La gestion de la masse salariale reste une priorité pour le DG, et la balle se trouve désormais dans le camp d'Evans.
Toutefois, la récente confirmation de prolongation de contrat de Ridly Greig avec les Sénateurs d'Ottawa vient introduire un nouvel élément de pression pour le Canadien.
Greig, âgé de 22 ans, a signé une entente de 4 ans à 3,25 millions de dollars par saison, et cet accord pourrait influencer négativement les négociations entre le CH et Evans.
Marco D'Amico explique que la situation est compliquée par le fait que les contrats des joueurs sans restriction sont souvent plus élevés que ceux des joueurs avec restriction, ce qui risque de faire grimper les attentes salariales d'Evans.
Si ce dernier teste le marché cet été, il pourrait bien obtenir une offre plus avantageuse.
Cependant, une telle entente serait difficile à justifier pour le Canadien, surtout avec les nombreux autres contrats importants à venir.
La prolongation de Greig pourrait donc être une bonne nouvelle pour le clan Evans, mais elle complique les négociations pour le Tricolore.