C'est le cas dans l'édition d'aujourd'hui où on apprend qu'un petit détail dans la convention collective pourrait causer un gros problème à l'équipe : la règle des 10 %.
Vous le savez peut-être déjà, mais durant l'été les équipes de la LNH peuvent dépasser le plafond salarial de 10 %. Ça permet d'ajuster les formations, d'acquérir de nouveaux joueurs, faire des échanges en étant moins coincé. Normalement, ce 10 % est un élément facilitateur pour les équipes, sauf qu'un petit détail vient mettre un gros bâton dans les roues de Kent Hughes.
La semaine dernière lors d'une entrevue avec Pierre LeBrun, Kent Hughes affirmait vouloir être agressif sur le marché des joueurs autonomes. Rapidement, nous avons tous pensé à la signature d'Artemi Panarin avec les Rangers alors pilotés par Jeff Gorton. Une telle signature a été hyper bénéfique pour les Blue Shirts et leur a permis de rapidement tourner le coin dans leur reconstruction. Les Canadiens, de ce que l'on comprend des propos de Kent Hughes, aimeraient beaucoup imiter une telle stratégie pour redevenir compétitifs plus tôt que tard.
Revenons à la règle des 10 %. Godin et Basu nous apprennent que le plafond salarial d'été, majoré de 10 %, ne fait pas de distinction entre les joueurs actifs et les joueurs blessés à long terme (LTIR). Tout le monde est comptabilisé sous le plafond et ceci inclut Carey Price et Shea Weber. Ces 18 M$ qui doivent être automatiquement insérés sous le 89,65 M$ d'espace alloué au plafond salarial d'été. À moins que l'équipe soit en mesure de prouver à la ligue que le joueur ne pourra pas participer aux 10 premiers matchs de la saison ou manquer les 24 premières journées du calendrier régulier. Pour Weber, il n'y a aucun stress, mais pour Price, il pourrait être difficile de pouvoir y arriver.
Advenant le cas où la situation de Price n'est pas en mesure de convaincre les officiels de la LNH, les Canadiens se retrouveront avec très peu d'espace sous le plafond pour magasiner des agents libres.
Selon les calculs du duo de journalistes, les Canadiens, avec Weber sur la LTIR, auraient un peu moins de 10 M$ de libre sous le plafond estival et seulement 15 joueurs sous contrat pour la prochaine saison. Admettons que les quatre des cinq chaises vacantes sont comblées par des recrues au salaire minimum, cela ne laisse qu'environ 6 M$ pour magasiner.
Tout d'un coup, le rêve d'acquérir une grosse vedette en prend pour son rhume!
Crédit : The Athletic