Une évaluation des matchs présaison démontrent que Shane Wright ne brille pas plus que Juraj Slafkovksy
Le camp d'entraînement de Juraj Slafkovsky a été parsemé d'embûches et c'est tout à fait normal. Il est de plus en plus difficile pour les jeunes joueurs de 18 ans de faire leur marque immédiatement à leur arrivée dans la ligue.
Si plusieurs individus semblent s'inquiéter du rendement du jeune Slovaque, il faut garder en tête que la compétition dans la LNH se corse d'année en année et que les cas où l'on voyait une recrue de 18 ans dominer à sa première saison vont être de plus en plus rares.
Cela étant dit, à l'instar de Slafkovsky, le jeune Shane Wright a connu autant de difficulté dans son camp d'entraînement avec le Kraken, sinon plus que le numéro 20 du CH. En cinq matchs présaison, il n'a obtenu qu'une seule mention d'aide, en plus d'avoir un taux d'efficacité de seulement 28 % sur ses mises au jeu. Il n'a d'ailleurs eu aucune minute de jeu sur l'avantage numérique.
L'ancien recruteur du Canadien, qui avait une plus grande affection pour « Slaf » que Wright au moment du repêchage, suspecte que le plan du Kraken avec le numéro 51 sera de lui donner un essai de neuf matchs en début de saison. S'il n'améliore pas son rendement, il pense que Seattle pourrait le retourner à Kingston dans la OHL.
Que ce soit Slakovsky ou Wright, il ne faut pas partir en peur s'ils n'ont pas un impact à leur première saison professionnelle.
