Les joueurs d'hockey canadiens sont supposés représenter ça lorsqu'ils revêtissent l'uniforme avec la feuille d'érable ou encore qu'ils participent à un événement en l'honneur de ce beau grand pays qu'ils représentent avec fierté.
Pour préserver l'image, tsé...
Dans un article publié jeudi dernier, Rick Westhead rapportait de sérieuses allégations sur TSN.
Pour faire bref, quelque part en juin 2018, huit gars sont présumé avoir échoué lamentablement, voire criminellement, à préserver ce beau grand symbole en violant une fille. Huit gars d'âge junior. Huit gars qui proviendraient majoritairement d'Équipe Canada junior. Huit gars qui jouent fort probablement dans la LNH ou ailleurs, parsemés au gré du vent, croyant que l'histoire est morte et enterrée.
Pourquoi peuvent-ils toujours continuer leur carrière comme si rien n'était arrivé? Parce que la fille en question a conclu une entente à l'amiable. Rendu là, aucun problème, c'est son droit. Mais depuis quatre ans, plus rien chez Hockey Canada. Ça semble être l'omertà: la loi du silence.
Ce qui fait grincer des dents, c'est la façon dont la crise est gérée, tablettée comme s'il n'y avait rien d'autre à faire, comme le relate la porte-parole de Hockey Canada, Esther Madziya :
Le journaliste de Radio-Canada Martin Leclerc, qui avait d'ailleurs produit l'excellent article sur la culture toxique du hockey junior, que nous vous invitons à lire ICI ), n'est vraiment pas content de la situation.
Le problème vient du fait que Hockey Canada veut nous faire croire qu'il est investi du devoir d'enquêter et de trouver la vérité. Toutefois, si la vérité n'est pas belle, il sera très difficile de la faire éclater au grand jour afin de ne pas écorcher l'image valeureuse du principal intéressé.
D'ailleurs quand c'est le temps de préserver l'intégrité de ses joueurs, Hockey Canada n'hésite pas à mettre des processus en place, comme ça a été le cas pour Maxime Comtois, alors qu'il avait participer au lancement d'une campagne nationale contre la cyberintimidation.
Gageons que cette histoire fera encore couler beaucoup d'encre et soyez assurés que nous tâcherons de vous en informer.
Crédit : Ici_Radio-Canada