Mensonges après mensonges.
On ne répètera pas toutes les horribles nouvelles qui sont sorties dans les derniers mois, tout le monde est au courant que le problème qui court dans la société est également enraciné dans l'organisation canadienne.
En fait, c'est bien pire qu'on le croyait.
Plusieurs accusations ont été portées envers HC. On sait même qu'un fond était utilisé pour payer les victimes afin d'acheter leur silence et éviter les poursuites judiciaires.
On vient d'apprendre que Hockey Canada n'avait pas un, mais bien deux fonds réservés à cette fin. Le deuxième, resté secret, même après les révélations d'un fond plus récent, a été créé en 1999. Des millions avaient été transférés dans cette réserve pour payer les victimes d'abus sexuels entre 1986 et 1995.
Ces fonds étaient distribués aux organisations provinciales de hockey. Donc, avec le support des grands patrons chez Hockey Canada, les provinces ont également pu payer des victimes d'abus pendant des années, sans qu'aucun doigt ne soit levé, à l'abri des regards de la population.
En août dernier, Hockey Canada a mentionné ne jamais avoir gardé secrets ces fonds. Or, en juin, lors d'une audience fédérale, lorsque HC s'est fait demandé comment il avait reçu l'argent nécessaire pour payer les réclamations quant au scandale de 2018, le PDG Scott Smith n'a pas révélé l'existence de cette seconde réserve. Smith a préféré dire qu'il avait liquidé des investissements pour payer la victime.
L'ancien président de l'organisation, Michael Brind'Amour, devrait passer demain devant l'audience. Rappelons qu'il a démissionné en août dernier à cause de sa mauvaise gestion du dossier.
Quels autres secrets seront révélés? Combien d'autres victimes se lèveront? À ce point, la tache ne peut que grandir et l'image de Hockey Canada ne peut que ternir.
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