Les Kings offrent une importante récompense à Phillip Danault
Il est impossible de savoir si, dans le scénario où Phillip Danault serait demeuré avec le Canadien, l'équipe aurait connu la même déchéance que pendant les deux premiers tiers de la saison.
Il faut préciser que la masse salariale du Canadien et celle des Kings de Los Angeles n'étaient pas du tout au même niveau l'été dernier. Contrairement à Montréal, Los Angeles avait beaucoup d'espace, afin de faire une offre importante au joueur de centre.
Maintenant, il est facile de comprendre que la perte de ce dernier a fait particulièrement mal à la profondeur au centre et au leadership du Tricolore. Il était très apprécié dans le vestiaire, il était un mentor pour plusieurs jeunes joueurs dans l'organisation et il aurait certainement pu supporter Nick Suzuki dans les missions défensives de l'équipe, afin de lui alléger cette tâche importante, comme il le fait avec Anze Kopitar.
Il connaît actuellement la meilleure saison offensive de sa carrière, lui qui cumule 39 points, dont 21 buts, en 65 matchs. À ce rythme de production, il finira la saison avec plus de 50 points et dépassera les 25 buts. Il n'avait jamais fait plus que 13 buts dans une saison, ce n'est pas peu dire.
Il est clair que Danault se plaît beaucoup dans l'uniforme noir et blanc et l'organisation aime beaucoup ce qu'il apporte à l'équipe. Il a le mandat d'affronter les meilleurs effectifs adverses, soir après soir, afin de permettre à Kopitar de se focaliser sur son jeu offensif.
Preuve que l'organisation des Kings adore le numéro 24, ils viennent de le nommer assistant-capitaine pour remplacer Drew Doughty, qui s'est blessé à long terme. Rob Blake doit probablement se frotter les mains de cette importante acquisition sur le marché des joueurs autonomes, l'été dernier.
Parions que si cela était à refaire, ce serait Phillip Danault et non Brendan Gallagher qui aurait été signé à long terme. Il semble maintenant évident que cette décision précipitée de prolonger Gallagher avant même qu'il ait commencé la dernière saison de son précédent contrat fut une erreur majeure de Marc Bergevin.
Cette erreur en aura incité une autre, car le Canadien n'avait plus la marge de manoeuvre nécessaire sur la masse salariale pour retenir les services du Québécois.
Crédit : Habsolument Fan
